Une étude indique que plus d’un tiers des PME suisses ont été victimes d’attaques cybernétiques et les experts pensent que ce nombre est appelé à augmenter dans les années à venir.
Selon le groupe de lobbying technologique ICTSwitzerland, les cybercriminels visent de plus en plus les «cibles faciles», en d’autres termes les PME qui n’ont pas mis en place de procédures adéquates de protection contre les attaques cybernétiques.
Protection
Seulement 60%.des 300 PME interrogées lors du sondage organisé par le groupe en 2017 ont déclaré avoir implémenté des mesures de protection élémentaires, telles que des anti- maliciels, un pare-feu, de la gestion de correctifs et des sauvegardes.L’étude montre également que seule une entreprise sur cinq a mis en place des systèmes de détection d’incidents cybernétiques, qu’à peine 18% des sociétés interrogées indiquent avoir instauré des procédures pour traiter les incidents et que 15% d’entre elles seulement forment leurs employés à une utilisation sécurisée de leurs équipements informatiques.
Et, bien que la cybercriminalité soit un problème croissant au niveau mondial, les sociétés suisses en particulier ont de grandes chances d’en être la cible. Selon le syndicat, 98% des entreprises du pays seraient des PME et 4% d’entre elles admettent avoir été victimes de chantages.
Cybercriminalité
Cependant, à peine 10% des entreprises interrogées considèrent courir un risque accru ou élevé d’être mises hors service pendant une journée ou de perdre de l’argent suite à une attaque cybernétique, tandis que plus de la moitié des directeurs généraux interrogés (56%) pensent être bien ou très bien protégés contre la cybercriminalité.
ICTSwizerland a mis un test d’auto-évaluation de sécurité Internet en ligne, une initiative également soutenue par un bon nombre d’organisations (voir encart), dans le but de combattre le problème et de partager des conseils de bonnes pratiques avec les PME suisses.
Commentaires
Bien que le test soit destiné aux sociétés suisses, ce questionnaire à choix multiple en 12 parties peut être rempli en anglais, en français et en allemand, offre à ceux qui y prennent part des commentaires en temps réel et est accompagné d’un document «volontairement simple» comprenant des informations complémentaires sur le sujet, si besoin.
À la fin du sondage, un seuil de protection minimum est suggéré, permettant aux entreprises de comparer leur niveau de protection actuel avec la recommandation des experts en sécurité.
Incertitude
Nicole Barandun, présidente de l’association commerciale municipale GVZ dit: «Nous ressentons souvent une grande incertitude parmi les PME au sujet de la cybersécurité. Un grand nombre d’entre elles ne savent tout simplement pas comment adresser le sujet. Cette vérification rapide est une bonne façon pour les PME de faire face au problème et d’identifier les changements à mettre en place, s’il y en a.»
Le test d’auto-évaluation peut être complété en ligneet peut également être téléchargé en format PDF.
Soutien en Suisse
Le test d’auto-évaluation est soutenu par:
Pour passer le test, rendez-vous sur la page dédiée du site Internet d’ICTSwitzerland, et pour découvrir comment Penta peut vous aider à protéger votre entreprise, cliquez ici.