En 2020, les performances des technologies émergentes ont considérablement augmenté et la transformation numérique a été fortement accélérée. Il n’est désormais plus possible de délaisser l’innovation : elle est aujourd’hui essentielle au succès de toute entreprise.
Comment pouvez-vous identifier les tendances émergentes à suivre ? Quels types d’investissements permettront à votre entreprise d’atteindre un ROI élevé dans le paysage actuel, en constante évolution ? À quel moment une entreprise moderne doit-elle commencer à entreprendre sa transformation vers des opérations hybrides ? Analysons cela ensemble.
« Une stratégie Zero Trust oblige les employés à se connecter à travers un périphérique géré par leur service informatique, et régit le niveau et la portée de l’accès de chaque employé, ainsi que les périphériques autorisés à accéder à des données sensibles. »– Forbes
La sécurité Zero Trust devient une référence en matière de protection des données, des applications, des charges de travail et d’autres ressources. Les nouveaux environnements d’entreprise et les cyberattaques sophistiquées et élaborées discréditent l’approche traditionnelle dite de « périmètre de sécurité » (sécurité du type « château entouré de douves ») en matière de cybersécurité. Traditionnellement, un périmètre large et unique dessiné autour d’une entreprise était protégé, tandis que tout ce qui se trouvait à l’intérieur de ces limites était considéré comme fiable par défaut. Mais le maillon faible se trouve souvent à l’intérieur : l’utilisateur. Cette architecture de sécurité traditionnelle fonctionnait pour les applications sur site. Mais les applications sont désormais basées dans le cloud, et sont donc vulnérables.
L’approche Zero Trust repose sur le concept selon lequel les environnements professionnels modernes ont besoin d’aborder la sécurité de manière différente. Le concept de périmètre unique est obsolète. Chaque demande d’accès doit être validée par tous les points de données existants : identité, géolocalisation, périphérique, etc. Il est nécessaire de prendre une décision basée sur les risques, en fonction des variables qui entrent en jeu. Les données, les applications et les charges de travail sont considérées comme étant exposées aux menaces et comme des éléments potentiellement compromis qu’il est important de gérer pour éviter les intrusions.
La cybersécurité est un domaine en constante expansion. D’ici la fin de l’année 2021, 6 000 milliards de dollars seront dépensés dans le monde entier pour la protection des données. Il est facile de comprendre pourquoi, puisque la plupart des entreprises surestiment leurs performances en matière de cybersécurité : seules 24 % d’entre elles répondent aux exigences nécessaires (source : Bain).
La sécurité doit être proactive, et non réactive. La mise en place d’une stratégie informatique axée sur les performances n’est désormais plus envisagée comme une tâche d’envergure au coût rédhibitoire, impactant le budget de transformation numérique d’une entreprise. C’est maintenant un atout, une initiative rentable, grâce à des partenariats de sous-traitance intelligents et flexibles.
« Tandis que les espaces de travail sur site et les sièges sociaux évoluent, les entreprises peuvent utiliser les données pour créer des bureaux prospères, productifs et rentables, parfaitement compatibles avec le travail à distance. »
– Deloitte
Une chose est sûre : 2020 a été une année éprouvante pour les entreprises du monde entier. Les sociétés ont été contraintes de trouver un moyen d’intégrer rapidement le travail à distance dans leur façon de fonctionner, et aujourd’hui, les employés ne veulent pas renoncer entièrement à cet avantage. Comme le déclare Colin Angle, fondateur et PDG de la société iRobot : « Nous nous attendons à ce qu’un grand nombre de personnes continuent de travailler à domicile ou adoptent un mode de travail hybride. » Ce sentiment est renforcé par une enquête récente menée par l’ETR (Enterprise Technology Research) concluant que le pourcentage de personnes travaillant définitivement à domicile devrait doubler en 2021.
La restructuration des activités traditionnelles à des fins de modernisation essentielle a été un sujet central en 2020. Une approche métamorphique des affaires et du lieu de travail sera une exigence élémentaire en 2021. Les campagnes de vaccination en cours laissent entrevoir la possibilité qu’une partie des flux de travail migrent à nouveau vers les bureaux. Nous sommes désormais conscients que les lieux de travail et les expériences hybrides sont l’avenir du monde de l’emploi. Ils favorisent une plus grande autonomie et une plus grande capacité décisionnelle et créent un environnement qui a des effets positifs sur l’expérience et la satisfaction globales des employés. En 2021, les compétences prennent le dessus sur le lieu de travail, alors que nous plongeons de plein gré dans les environnements de travail numériques et mettons en place des plateformes de travail à distance et sur site parfaitement intégrées.
Les services de visioconférence, les outils et les produits basés sur le Web et dédiés au travail en équipe continueront d’évoluer en 2021. Cela permettra d’accélérer les processus et d’optimiser les délais de collaboration à grande échelle. Pour atteindre ce niveau d’optimisation, ces outils ne cessent de mesurer, de surveiller et d’ajuster les activités des employés, afin de les pousser dans la bonne direction. Les entreprises doivent également s’assurer que les avantages du travail sur site l’emportent sur les frais de transport de l’employé. En 2021, il est essentiel pour une entreprise de mettre en place des architectures informatiques agiles et des services cloud performants et rentables qui favorisent un environnement ultrafiable auquel les employés peuvent accéder n’importe où et n’importe quand.
« Vous pouvez effectuer un déploiement en périphérie sans architecture de cloud distribuée, mais le cloud distribué facilite considérablement le déploiement et la gestion des applications de périphérie. »
– IBM
L’informatique distribuée et l’Edge Computing sont les prochaines étapes logiques des environnements hybrides et multicloud. Ils sont efficaces et rentables : l’intégration distribuée à travers l’Edge computing dans le cadre de la gestion d’environnements Edge en expansion est une véritable bouée de sauvetage. Le déploiement d’un centre de données physique coûte beaucoup plus cher que d’intégrer une architecture informatique distribuée afin de transmettre des données vers des périphériques Edge.
Le cloud distribué fait référence à la mise en œuvre d’une technologie de cloud computing qui s’exécute sur une infrastructure de cloud public multisite, tous les sites étant gérés à partir d’un seul plan de contrôle dans le cadre des services fournis dans le cloud. Les services sont ensuite « distribués » vers des emplacements physiques dans l’infrastructure de cloud public, dans les centres de données d’autres fournisseurs ou même sur site.
L’Edge computing a pour objectif d’être physiquement aussi proche que possible du point à partir duquel les données sont générées, et de localiser et d’exécuter les applications à partir de là. Cela simplifie le traitement des gros volumes de données, à des vitesses élevées ou en temps réel, ce qui permet de maintenir une faible latence lorsque cela est nécessaire. Les périphériques IoT tels que les capteurs de machine, les caméras de sécurité ou les dispositifs qui collectent et génèrent des données sont le point fort de la technologie Edge. Elle offre la puissance de calcul nécessaire à l’endroit où les données sont générées, au lieu de les déplacer et de les stocker dans un centre de données, puis de les transférer à nouveau lorsque cela est nécessaire pour le traitement.
Il est possible d’effectuer un déploiement en périphérie sans architecture de cloud distribuée. Edge s’intègre parfaitement dans les environnements de cloud hybride et multicloud, mais les performances Edge computing évoluent de façon exponentielle avec le cloud distribué. Le cloud distribué facilite considérablement le déploiement et la gestion, puisqu’il vous offre un point de contrôle unique. Il offre également des avantages tels qu’une livraison plus rapide du contenu, une évolutivité économique et une conformité réglementaire localisée, facilitée et propre au secteur.
« Le marché du Big Data dans le secteur de la santé devrait atteindre près de 70 milliards de dollars en 2025, soit près de six fois sa valeur en 2016, qui était alors de 11,5 milliards de dollars. L’accélération fulgurante de la collecte des données de santé donne à l’industrie une opportunité unique d’exploiter et de déployer des capacités numériques révolutionnaires. »
– Bain
Quand la technologie se met au service de la santé, l’humanité en récolte les bénéfices.
Les objets connectés dans le domaine de la télésanté améliorent la qualité de vie des patients en permettant de suivre à distance des maladies comme le diabète ou l’hypertension. La télémédecine permet aux patients d’éviter les délais d’attente et les trajets stressants et potentiellement dangereux qui vont de pair avec les examens médicaux ou les rendez-vous chez le médecin. D’autre part, elle met à nouveau l’accent sur la santé mentale et l’accès aux services de santé mentale comme les séances de thérapie ou les consultations psychiatriques.
La pandémie a entraîné une croissance rapide de ces deux technologies, ce qui a accéléré les progrès technologiques et l’innovation comme jamais auparavant. La transition des soins en personne vers les soins virtuels a eu lieu début 2020 et l’accès à ces services s’est considérablement généralisé fin 2020.
La croissance de la télésanté devrait se poursuivre en 2021. Toutes les catégories de patients devraient désormais y avoir accès, des personnes âgés aux patients pédiatriques, afin d’« offrir l’accès aux soins de santé à un pourcentage beaucoup plus élevé de la population, en particulier ceux qui ont jusqu’à présent été laissés pour compte », selon Forbes.
La technologie et Internet continuent de jouer un rôle important dans le secteur de la santé, en fournissant des solutions intelligentes, en ces temps difficiles. Cette expansion rapide et l’accessibilité aux données ont offert des opportunités d’innovation sans précédent, par exemple la possibilité d’utiliser l’IA et la reconnaissance d’images à travers des dispositifs d’apprentissage automatique pour reconnaître et identifier les différents types de blessures et réduire le temps de guérison.
« La 5G va ouvrir un large éventail d’opportunités, y compris l’optimisation de la prestation de services, des prises de décision et de l’expérience de l’utilisateur final. »
– Forum économique mondial
La 5G est la norme mondiale sans fil la plus récente, un réseau qui peut connecter des machines, des objets et des périphériques, le tout virtuellement. Considérées par beaucoup comme l’investissement clé de la prochaine décennie, les technologies sans fil offriront un meilleur haut débit mobile, des communications à faible latence fiables, une expérience utilisateur plus cohérente et plus optimisée, et de possibles innovations en matière de technologies MTC (source : Weforum).
On s’attend à ce que la 5G crée 22,8 millions d’emplois à elle seule et génère jusqu’à 13,1 billions de dollars de biens et de services d’ici 2035, selon une étude réalisée par IHS Markit. La fiabilité d’un réseau 5G testé et établi garantit une connexion réseau stable et constante qui peut être utilisée pour créer de la valeur dans tous les secteurs et à travers la société. Cette technologie peut dynamiser les progrès industriels grâce à l’intelligence prédictive, à une meilleure sécurité sur le lieu de travail et à une efficacité opérationnelle optimisée. L’impact social de la 5G a le potentiel d’être plus important que tout ce que nous avons connu jusqu’à présent. Il peut potentiellement nous permettre d’atteindre une 11e cible parmi les 17 objectifs de développement durable et de révolutionner les services qui reposent sur le haut débit mobile amélioré offert par la 5G, comme la réalité augmentée, la réalité virtuelle ou les jeux vidéo basés sur le cloud.
Caroline Chan, vice-présidente d’Intel, a déclaré « Les entreprises vont travailler assidûment à la mise en œuvre des technologies 5G pour faire de ces cas d’utilisation une réalité », tandis que selon PwC, le fait de permettre à ceux qui n’ont pas Internet de s’y connecter pourrait ajouter 6,7 billions de dollars à l’économie mondiale et permettre à 500 millions de personnes supplémentaires de sortir de la pauvreté (source : BusinessReview).
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